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lundi 12 décembre 2016

Glass : GlassWorlds Vol. 4 reviews




International Classical Music Awards : 2016 Nominee



International Piano (September 2016) : Rating : ★★★★★ Glass enthusiasts need not hesitate

Horvath’s playing, always unhurried, ensures that the desolation of ‘Why does someone have to die’ emerges as the emotional hub. It is fascinating to hear Glass’s take on Viennese Waltz (the 1977 Modern Love Waltz); and to have the world premiere of the composer’s own 2007 transcription of Notes on a Scandal, a fascinating, enigmatic piece. …Horvath brings an unremittingly hard touch to the hypnotic Music in Fifths. Glass enthusiasts need not hesitate



LesVeillesMusicales "L’ÂGE DE GLASS" On a écouté toute la nuit l'album "Glassworlds 4" de Nicolas Horvath

Quoi de mieux qu’une bonne période glaciaire pour lutter contre la canicule ? Quoi de mieux qu’une salle obscure pour retrouver un peu d’enthousiasme dans un monde qui en manque cruellement ? Raté. « L’Age De Glace 5 » nous a laissés froids (je me comprends). Scénario approximatif et gags recyclés ne font pas un bon film.

Pourquoi perdre tant de place à vous dire du mal des gens ? Parce que les séries se suivent et ne se ressemblent pas. Et parce qu’il faut que je justifie le titre de cette chronique. En juin dernier est sorti le volume 4 de l’intégrale de l’œuvre pour piano de Philip Glass, par Nicolas Horvath. Le volume 3 avait déjà été chroniqué sur LVM. Pourquoi y revenir aujourd’hui ? Parce que c’est très beau. Parce que même les réfractaires au minimaliste américain peuvent y trouver leur compte. Et parce que, de nouveau, le regroupement de pièces datées respectivement de 2002, 1977, 2006 et 1969 remet toute la carrière du compositeur en perspective. La pièce maîtresse, ici, c’est la transcription pour piano de la musique du film The Hours, de Stephen Dandry, avec Meryl Streep, Julianne Moore et Nicole Kidman. Celle-ci y incarne Virginia Woolf, jusqu’à son suicide en 1941.

Chez Philip Glass, comme dans « L’Age De Glace », les personnages sont toujours plus ou moins les mêmes : progressions harmoniques, arpèges… Mais ici, ils n’apparaissent qu’en filigrane, au détour d’une phrase, et je pense qu’une écoute en aveugle réserverait bien des surprises aux allergiques. Nicolas Horvath joue tout cela avec la même précision que dans le volume précédent, et la même indifférence aux « canons » du minimalisme, qui rejette l’ancienne vision, très mécanique, qui dominait dans l’interprétation de cette musique. On dirait du Liszt, quelquefois… Mais on aura l’occasion d’en reparler lors de la publication d’une interview avec le pianiste. Pour compléter le programme : Modern Love Waltz (une valse de Vienne à la sauce répétitive, comme un réveillon de Nouvel An mis en boucle), Notes On A Scandal et Music In Fifths (retour à la radicalité minimaliste de la fin des années 60, tendance « Quand on me cherche, on me trouve »). Gageons que, dans le volume 5, on ne trouvera pas les signes de l’épuisement manifesté par Scrat & Compagnie dans leur dernier opus. Adieu le machairodus et le rhinocéros laineux, bienvenue au piano.



Grego Appelgate Edwards (Gappelagte - September 8th 2016) : Horvath does a fabulous job, Bravo to Horvath

I reviewed the second volume of Nicolas Horvath's Glassworks on November 2, 2015. Horvath showed me then that he was a rather brilliant interpreter of the "Etudes" that made up the volume--and indeed his technical prowess and imagination made the music come alive convincingly.

Today we have his Glassworks 4, On Love (Grand Piano 692) and it is very well performed. There are four works, the lengthy 47 minute "The Hours," a short "Modern Love Waltz," the World Premiere of the short "Notes on a Scandal" and the earlier, mesmerizing "Music in Fifths."

I come off repeated listenings of this volume with the same general feeling I get with much of his later work. Some seem a little schmaltzy, some a little too simplistic, while others stick in my memory as worthily wrought.

Once again Horvath does a fabulous job as the pianistic conduit, but at times there

is not a whole lot he can do with the music. When there is depth, all is well. When no, less so. About half of this album attracts me. The other half I can leave alone. Bravo to Horvath in any case!



Stephane Godet (2nd December 2016 - stephanegodet.com) Nicolas Horvath, pianiste hors normes !

Tout prédestinait Nicolas Horvath à suivre une carrière de pianiste classique à l’image de ses pairs et dans le sillon de ses illustres aînés. Repéré très tôt, formé par les plus grands, bardé de récompenses, il aurait pu « faire la carrière » du concertiste parcourant la planète de salle de concert en salle de concert, égrenant concertos et programmes solistes.

Tout au contraire, il a choisi des chemins de traverses avec des projets originaux qui s’inscrivent dans une démarche tout à fait singulière qui en fait sa marque de fabrique.

Destinataire de son opus 4 de l’intégrale des enregistrements de la musique pour piano de Philip Glass qu’il me fit parvenir après avoir pris connaissance de mon blog, j’ai réalisé la démarche originale de son auteur.

Je ne suis pas un grand connaisseur de la musique du compositeur américain, formé à la Juilliard School, avant de recevoir l’enseignement de Nadia Boulanger et d’être marqué par sa rencontre avec Ravi Shankar.

Connu pour ses opéras, cet enregistrement d’œuvres de Philip Glass contient la transcription de la musique du film The Hours, complété par trois pièces dont une enregistrée pour la première fois.

Nicolas Horvath restitue à merveille les ambiances de cette musique jugée à tort minimaliste d’après son auteur.

Elle peut susciter le rejet à qui ne prend pas le temps de se laisser porter, et même transporter dans un labyrinthe dont l’issue n’est pas connue à l’avance.

C’est tout ce qui fait le charme de cette expérience unique aux confins du spirituel où le départ ne présuppose jamais la fin.

Nicolas Horvath donne régulièrement l’intégrale de l’œuvre de Philip Glass en concert. Assurément, une expérience sensorielle unique, sans doute proche des happenings musicaux auxquels on peut participer dans églises en Allemagne, allongé pendant des heures.



Chris Morgan (Scene Magazine, November 2016)



As performed by acclaimed pianist Nicholas Horvath, these works are evocative, cinematic and filled with a pathos that defies easy definition. …Rather than simply reproducing incidental music, Horvath’s naked arrangement shines a light on the score, allowing listeners to appreciate the subtle aspects of the work, both on an emotional and technical level.



Gilles Ribardière (L'Education Musicale - octobre 2016)

Nicolas Horvath, né en 1977 à Monaco, est un habitué de répertoires qui s'écartent des sentiers battus. Il se lance aussi dans des défis étonnants, comme ce marathon Philip Glass offert le 1er octobre de cette année 2016 au public de la Philharmonie : une nuit complète consacrée à l'intégrale des œuvres pour piano du compositeur de Einstein on the Beach ! L'enregistrement intitulé « On Love » est lui-même partie d'un vaste projet intitulé Glassworld dont c'est le quatrième numéro. Il est composé de quatre œuvres. La première, The Hours, est la partition du film éponyme qui évoque Virginia Woolf, mais arrangée ici pour piano solo par Michael Riesman et Nico Muhly. Les trois autres compositions, très courtes, sont Modern Love Waltz, Notes on a Scandal et Music in Fifths. Il ne faut pas se laisser influencer par l'idée que l'on peut se faire d'une musique dite répétitive qui serait ainsi réputée ennuyeuse. Les œuvres de Philip Glass sont tour à tour puissantes et délicates, évocatrices d'atmosphères très diverses qu'il a le don de révéler ; il captive à tout instant l'auditeur, aidé en cela par  la sonorité d'un superbe piano admirablement enregistré. Philip Glass a donc composé la musique de The Hours. Mais ce qui frappe c'est que même ignorant sa fonction d'illustration d'une histoire, nous sommes entraînés par l'enchaînement de ses 14 parties. C'est une partition de musique pure qui s'adresse à notre sensibilité, d'où un ressenti qui peut varier d'une personne à l'autre. Si Nicolas Horvath qualifie la pièce « Something she has to do » de sinistre, d'autres pourront la trouver mystérieuse. Il applique ce même terme « sinistre » à propos de « The Kiss », alors que rien n'interdit d'y voir une évocation du destin. On peut aussi admirer le talent de Philip Glass en constatant que la réduction au piano de passages de l'opéra Satyagraha pour la pièce « I am going to make a cake » n'édulcore en rien la force, la violence de son propos. Soulignons la délicatesse de l'interprétation  de la pièce « Tearing Herself Away », suivie dans sa seconde partie d'une course à l'abîme impressionnante. Les 47 minutes de The Hours nous entraînent dans des mondes d'une variété infinie que le compositeur unifie par un discours d'une grande cohérence stylistique magnifié par les doigts subtils de Nicolas Horvath.

La brève composition Modern Love Waltz est étourdissante jusqu'à la dernière mesure qui plonge l'auditeur dans un vide angoissant. Quant à la musique de Notes on a Scandal, on peut oublier qu'elle a été composée pour accompagner les moments souvent tragiques du film ayant le même titre et trouver qu'en fait, elle traduit une atmosphère mélancolique sans être pour autant liée à un programme. Le disque se termine par une œuvre peut-être plus radicale que les précédentes : Music in Fifths. Elle date de 1969 et annonce cet opéra qui constitue une étape importante dans l'histoire de la musique au XXème siècle : Einstein on the Beach, qui surgira dans le paysage musical huit ans plus tard. Un enregistrement qui confirme l'importance de Philip Glass et le talent original de Nicolas Horvath.



David Barker (Musicweb-international.com - july 2016)

"In some ways, this is a very easy review to write, as those immune to the sound-world of Philip Glass won’t have clicked on the link. Almost certainly I’m preaching to the converted, and I could simply conclude “yes, go and get this” and not say any more. However, our editor frowns upon brief reviews, so I need to find another two hundred and fifty words or so to avoid his wrath. Fortunately, that won’t be too difficult.

Surprisingly, the first three volumes in this series (GP690, GP691, GP692) have managed to bypass our reviewing team, myself included. I put my hand up for this because of the presence of the piano arrangement of The Hours, which I consider to be one of the finest film scores ever written. This recording includes all fourteen movements of the film-score. The only other recording to provide this is on Glass’s own Orange Mountain Music label, with his collaborator Michael Riesman playing (review). Valentina Lisitsa included eight of the movements in a well-received double CD of Glass piano pieces from last year (review). Horvath takes a much less emotional approach to the work than these two. He shaves two minutes from Lisitsa’s time in the final movement of The Hours, alone, and around ten minutes from Riesman overall. I feel this works well; while the film-score is highly emotional, which suits the lush orchestral scoring, the inbuilt repetitive nature suits a more restrained approach when played on the piano. This version doesn’t surmount the orchestral one, but is an interesting alternative which I will certainly listen to on a regular basis.

Of the three other pieces, Notes on a Scandal is from a film-score, and has much in common with music from The Hours, though less motoric. This single movement is an arrangement by Glass of two parts of the score. Modern Love Waltz was written to accompany a radio adaptation of Constance DeJong’s novel Modern Love, and then employed in the ballet score The Waltz Project. It is his only waltz, and is an intriguing mix of his style and the Viennese dance. Music in Fifths is something of an odd one out here. It is very much of his early highly repetitive style and seems to have little connection to the “love” theme of the CD.

Production values are very good: the Fazioli piano sounds quite beautiful, and the notes are informative, except in justifying the inclusion of the early piece. Perhaps it would have been better to have omitted the “On Love” sub-title. I will certainly be seeking out the earlier releases in this series.




Jean-Baptiste Baronian (Crescendo Magazine) Philip Glass arrangé et retranscrit  Rating : Son 9 – Livret 8 – Répertoire 8 – Interprétation 8

La plus importante partition du CD, dont il est une question ici, constitue un arrangement pour piano de la musique du film The Hours, forme une subtile et étonnante musique d’atmosphère et, chose paradoxale, donnent même l’impression d’être apaisantes



Infodad.Com (28 July 2016)

This is a CD for fans of the film and diehard Glass advocates, one of whom is the pianist, Nicolas Horvath.



Stéphane Renard (L'écho – 30 July 2016) Rating : 4/5

Nicolas Horvath poursuit l'intégrale des œuvres pour piano solo de Philip Glass. Son quatrième album est une invitation à la méditation. Ressourçant.



Michel Dutrieue ( klassiek-centraal - 17/08/16 ) Rating : ★★★★ Glassworlds, pianomuziek van Philip Glass : Warm aanbevolen.

De tijdloze melancholie van zijn met een BAFTA (British Academy of Film and Television Arts) bekroonde muziek voor de film “The Hours” uit 2002 vormt een organische suite aangedreven door drie krachtige karakters in de film, hier vervolledigd met drie ongepubliceerde bewegingen. De “Modern Love Waltz” uit 1977 breidt de grenzen van het minimalisme uit door de combinatie van de typische Glass stijl met de subtiele, Weense danstraditie. De transcriptie van de filmmuziek voor “Notes on a Scandal” (2006) is een première opname. Steve Reich beschreef de iconische “Music in Fifths” uit 1969 als de klank en energie van een voorbij razende goederentrein, een typisch Amerikaans beeld.



Murielle Fournier et Brigitte Dunwoody (Le BabillART - August 2016)

Le pianiste hors normes Nicolas Horvarth, 37 ans, est né à Monaco, a commencé à jouer du piano dès l’âge de 5 ans et à 15 ans il enseignait comme assistant de son professeur. Il a gagné 11 prix prestigieux à ce jour.Connu d’abord comme interprète de Liszt nous livre sur ce disque le projet de son intégrale de Philip Glass Glasswords—4 On Love



Jean-Marc Warszawski (musicologie.org 10 octobre 2016)

Nicolas Horvath, pianiste et compositeur qui semble, heureusement pour lui et nous,  avoir un peu de mal à entrer dans le rang, continue, avec ce quatrième album, à enregistrer les mondes pianistiques de Philip Glass, dont on fêtera les quatre-vingts ans l’an prochain.  Nicolas Horvath, qui aime les expériences scéniques, a d’ailleurs passé la nuit du 1er au 2 octobre 2016 à la philharmonie de Paris pour jouer l’intégrale des œuvres pour piano du compositeur américain.  Que les nationalistes ne prennent pas ombrage, fin juin 2015, le pianiste a passé la nuit à la Maison de la radio pour interpréter les Vexations composées en 1893 par Érik Satie, qui consistent en 840 reprises d’une  phrase musicale, pour une durée selon le tempo qui varie 12 et 24 heures.

Au programme de cet album qui ne dure pas toute la nuit, mais qu’on peut faire tourner plus de 840 fois, Nicolas Horvath a choisi The Hours, œuvre en 14 numéros, composée en 2002 pour le film du même nom de Stephen Daldry. À l’origine, cette œuvre qui fut remarquée et applaudie a été composée pour un quatuor à corde (un seul violon et une contrebasse) avec piano. Les arrangements pour piano sont de Michael Riesman (le pianiste de la création) et Nico Muhli.

La Modern Love Waltz date de 1977, n’est pas une musique de film, mais une musique radiophonique, pour la lecture d’un roman de Constance Dejong : Modern Love (elle sera la librettiste de l’opéra Satyagraha, créé par Philip Glass à Rotterdam en 1980). C’est une des premières œuvres de Glass restées au répertoire des pianistes.

Notes on a scandal, est également une musique (fêtée) de film, celle, en 2006, de  de Richard Eyre, inspiré du roman de Zoë Heller. La partition originale a été transcrite pour piano en 2007 par le compositeur. Il s’agit ici du premier enregistrement mondial.

La musique de Philip Glass n’est ni minimaliste ni répétitive, il serait difficile de dire par rapport à quoi elle le serait, même si la répétition modulaire en est un élément de formalisation essentiel. Personnellement nous préférons penser à la contraction de la musique tonale qui commence à s’opérer avec Brahms puis l’expressionnisme, une musique à l’image d’un monde qui ne se développe plus et ressasse ses poncifs, une espèce d’indifférence, comme les dernières notes de Wozzeck, l’opéra de Berg. Une manière de continuer à planer après le camisolage de la fureur bienheureuse des années 1968.

Pour Nicolas Horvath, le thème de ce cédé est l'amour. Contemplatif ? Routinier ?



Mike Shooter (La Vos de los Vientos – 15 march 2018)

Continuando con el errático repaso que venimos haciendo a la serie “Glassworlds” del pianista Nicolas Horvath, nos centramos hoy en el cuarto volumen. Como quizá recuerde el lector habitual del blog, hablamos de una pequeña colección de grabaciones a cargo del pianista francés en las que repasa una buena parte de la obra para piano de Philip Glass.

Entre 2015 y 2016, el intérprete publicó cinco discos, cada uno de ellos con una temática diferente siendo la del que hoy nos ocupa el amor. No busquéis en la obra de Glass muchas piezas con ese motivo como punto de inspiración porque en muy pocas el músico habla de ese tema como inspiración aunque sí que es algo que orbita alrededor de alguna de las películas a las que el compositor norteamericano ha puesto música. Esé es, de hecho, el origen de la mayor parte de la música del disco. Horvath interpreta por un lado las transcripciones para piano que Michael Riesman y Nico Muhly hicieron de la banda sonora de “Las Horas”, lo que ocupa la mayor parte del disco. El resto del programa lo compone música procedente de otra banda sonora relativamente reciente y dos piezas antiguas de la etapa más minimalista de Glass.

Comenzando por “Las Horas”, tenemos que decir que el pianista francés busca una interpretación más apasionada que otras que hemos oído, rescatando matices que nos pasaron desapercibidos en otras versiones. Desde el primer corte (“The Poet Acts”) hay una vivacidad, un ritmo diferente que probablemente estaba ya ahí pero que en manos de Horvath se hace mucho más evidente. Algo muy similar pasa en el resto del disco comenzando con la intensa “Morning Papers”. En los momentos más reposados de la partitura, el músico no pierde intensidad y aporta un interesante punto de vista a los compases más tensos de “Something She Has to Do”. Particularmente interesante es la visión del músico de las partes de la obra que no fueron escritas para la película sino que adaptaban composiciones previas de Glass, quizá porque en algunas otras grabaciones de piano estas partes suelen ser obviadas. De entre estas destaca su versión de “Tearing Herself Away”, transcripción de “Island” del disco “Glassworks”. En todo caso, la interpetación de Horvath de toda la banda sonora nos parece realmente interesante y está entre las mejores que hemos oido de esta obra.

Continúa el disco con una breve versión de “Modern Love Waltz”, pieza escrita por Glass en 1977 para acompañar a una lectura radiofónica de una novela de Constance De Jong y luego adaptada para una adaptación de la obra al ballet. La pieza ha tenido multitud de versiones que van desde escuetas formaciones de cámara hasta piano solo, pasando por piano de juguete. Es una de las piezas más extrañas de ese periodo del compositor ya que no es ya tan “minimalista” como la mayoría de su material de entonces pero tampoco termina de desplegar una melodía “glassiana” como las que vendrían después.

Otra de las bandas sonoras que Glass compuso para películas de cierta proyección comercial fue la de “Diario de un Escándalo”. Como ocurre con varias de sus obras para cine, esta tiene también su correspondiente arreglo para piano solo escrito en esta ocasión por el propio Glass y no por Michael Riesman. Horvath toma dos fragmentos de la transcripción para unirlos en una sóla pieza que aparece aquí bajo el título de “Notes on a Scandal”. El resultado es verdaderamente notable y nos recuerda mucho a alguna de las piezas del segundo libro de “etudes” para piano del compositor norteamericano.

Cerrando el disco tenemos “Music in Fifths”, clásica pieza del Glass minimalista escrita originalmente para grupo pero que ha sido grabada en distintas ocasiones por todo tipo de formaciones lo que incluye versiones para órgano o piano solo. Aunque lo habitual es que la interpretación abarque al menos unos veinte minutos, Horvath opta por una mucho más amable versión de apenas seis, quizá con la intención de agradar al oyente menos receptivo al minimalismo más radical. El intento es de agradecer pero, en nuestra opinión, desvirtúa el espíritu de la pieza.

Una prueba de que Glass es ya un clásico en vida es la ingente cantidad de grabaciones de su obra a cargo de diferentes intérpretes y formaciones. En la década de los noventa hubo algunos pianistas que se atrevieron con sus “Metamorphosis” y a ellos se unieron formaciones de cámara que empezaron a grabar sus cuartetos y otras piezas similares. Hoy hay multitud de versiones, no sólo de esas obras sino de los dos libros de estudios de piano, de muchas de las sinfonías así como de los distintos conciertos, sonatas, etc. que el músico ha escrito en las últimas décadas. Esto es algo que parecía imposible en los ochenta cuando Glass se lamentaba, por ejemplo, de que ningún cantante de renombre quisiera participar en una de sus óperas. El hecho de que hoy sea tan habitual (resulta imposible seguir la pista a todas las grabaciones de sus obras que todos los meses aparecen en el mercado) es un indicio claro del estatus alcanzado por el compositor a todos los niveles.





The Naxos Chart - July 2016 : Naxos Top 20 Bestsellers



Gramola.at

Die inzwischen vierte Folge der Gesamteinspielung der Klavierwerke des Komponisten Philip Glass durch den monegassischen Meistervirtuosen Nicolas Horvath widmet sich ganz und gar dem universalen Thema Liebe.

Von originären Klavierkompositionen bis hin zur Transkription von Filmmusiksoundtracks ist wieder das ganze breite musikalische Spektrum vertreten, das Glass' Klangrede beim Publikum so außerordentlich beliebt macht.

Vierte Folge der Gesamteinspielung der Klavierwerke des Komponisten Philip Glass durch den monegassischen Meistervirtuosen Nicolas Horvath widmet sich ganz und gVon originären Klavierkompositionen bis hin zur Transkription von Filmmusiksoundtracks ist wieder das ganze breite musikalische Spektrum vertreten, das Glass' Klangrede beim Publikum so außerordentlich beliebt macht.ar dem universalen Thema Liebe.


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